Conflits au travail
Procédure participative
Les employeurs et salariés en conflit qui souhaiyent néanmoins éviter un procès, peuvent mettre en oeuvre une “procédure participative” pour trouver un accord, avec l’assistance d’avocats.
L’ accord, s’il est obtenu, total ou partiel, est soumis au juge pour homologation.
La procédure participative est un mode de résolution amiable des différends prévu par le code civil (articles 2062 à 2067) et le code de procédure civile (articles 1542 à 1564-7).
Ce mécanisme est entré en vigueur en 2012 par l’effet de loi du 22 décembre 2010 et du décret du 20 janvier 2012.
Initialement, il était expressément interdit à un employeur et un salarié de recourir à la procédure participative pour régler un éventuel différend. Cette exception tenait au fait que les conseils de prud’hommes avaient alors le monopole de la conciliation.
La loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques a levé cette restriction.
En effet, depuis le 12 mai 2017, le code du travail indique expressément, au sein des dispositions consacrées aux prud’hommes, que la procédure participative est applicable “aux différends qui s’élèvent à l’occasion d’un contrat de travail” (décret du 10 mai 2017).
La procédure participative semble donc cantonnée aux différends entre l’employeur et le salarié.
Elle ne semble donc pas pouvoir être utilisée pour résoudre un différend d’ordre collectif. Par exemple, un litige entre l’employeur et les représentants du personnel ou les syndicats relève de la compétence du tribunal judiciaire.
L’employeur et le salarié qui mettent en oeuvre la procédure participative, doivent obligatoirement être assistés par leur avocat respectif. Ils doivent conclure une convention de procédure participative, dans laquelle ils s’engagent à chercher, de bonne foi, les moyens pour régler leur différend à l’amiable.
La négociation se déroule selon les modalités prévues par la convention. Les parties ne peuvent pas saisir le conseil des prud’hommes tant que la convention est en cours.
La prescription est suspendue à compter de la conclusion de la convention. En cas d’accord les parties soumettent leuir convention au conseil des prud’hommes pour homologation. L’accord recense les différends que l’employeur et le salarié ont réussi à résoudre.
En cas d’accord partiel, employeur et salarié peuvent soumettre cet accord pour homologation. Ils peuvent également soumettre au conseil des prud’hommes le “différend résiduel”.
Le conseil des prud’hommes ne peut pas modifier l’accord qu’il homologue. L’homologation rend l’accord exécutoire. De sorte que si une des parties ne respecte pas ses engagements, l’autre partie peut en demander l’exécution forcée devant le juge.
Si le conseil des prud’hommes refuse l’homologation, sa décision peut faire l’objet d’un appel.
En absence d’accord au terme de la procédure participative, le différend peut être soumis entièrement au conseil des prud’hommes selon la procédure habituelle.
Trois arrêts rendus le 8 mars 2023 par la Cour de Cassation rappellent qu’en matière disciplinaire, la preuve recueillie au moyen d’un dispositif de contrôle (badgeage, vidéosurveillance…) qui n’a pas été porté à la connaissance préalable du personnel, est, en principe illicite. Mais, nuance subtile, les juges peuvent la prendre en considération si elle apparaît indispensable à l’exercice du droit de preuve.
En règle générale, tout dispositif de contrôle de l’activité des salariés doit être proportionné au but recherché et respectueux de la vie privée des salariés.
Formellement, l’employeur qui met en place un tel dispositif doit, d’une part, s’il s’agit d’une entreprise d’au moins de 50 salariés, consulter au préalable le comité social et économique (CSE), et, d’autre part, quel que soit son effectif, informer préalablement et individuellement les salariés concernés.
Si l’employeur ne respecte pas ces formalités, les preuves issues de ces dispositifs sont illicites. Elles inopérantes dans le cadre par exemple d’un licenciement disciplinaire : le juge ne peut pas les prendre en considération.
Toutefois, le droit à la preuve “peut justifier la production d’éléments portant atteinte à la vie personnelle du salarié à condition que cette production soit indispensable à l’exercice de ce droit et que l’atteinte soit strictement proportionnée au but poursuivi” (Cass. 25 novembre 2020).
Dans un premier arrêt, une entreprise avait mis en place un système de “badgeage” à l’entrée des bâtiments de l’entreprise pour, selon la déclaration faite à la CNIL (formalité obligatoire à l’époque des faits), contrôler les accès aux locaux et aux parkings. Tel qu’il était présenté, ce dispositif n’était pas censé servir à contrôler individuellement l’activité des salariés.
Dans les faits cependant, l’employeur avait utilisé ce système de badgeage pour contrôler l’activité des salariés et lui avait permis de vérifier si les horaires de travail étaient respectés. Un salarié avait alors été licencié pour faute grave, sur la base de ces informations.
Les juges ont décidé que la preuve ainsi rapportée par l’employeur était illicite, dans la mesure où les salariés n’avaient jamais été informés du fait que le système de badgeage pouvait être utilisé pour contrôler leur activité.
La Haute juridiction retient que pour qu’un moyen de preuve soit jugé illicite, les juges doivent :
s’interroger sur la légitimité du contrôle opéré par l’employeur et vérifier s’il existait des raisons concrètes qui justifiaient le recours à la surveillance et l’ampleur de celle-ci ;
rechercher si l’employeur ne pouvait pas atteindre un résultat identique en utilisant d’autres moyens plus respectueux de la vie personnelle du salarié ;
apprécier le caractère proportionné de l’atteinte ainsi portée à la vie personnelle au regard du but poursuivi.
En l’occurrence, la cour d’appel avait estimé que l’employeur ne pouvait pas invoquer une atteinte à son droit à la preuve, parce qu’il aurait pu utiliser le système de badgeage comme mode de preuve s’il avait respecté les formalités d’information et de déclaration qui lui incombaient.
Or, pour la Haute cour, les juges d’appel n’avaient fait que rappeler le caractère illicite de la preuve, sans “vérifier si la preuve litigieuse n’était pas indispensable à l’exercice du droit à la preuve de l’employeur et si l’atteinte au respect de la vie personnelle du salarié n’était pas strictement proportionnée au but poursuivi”.
La Cour de Cassation censure les juges d’appel.
Dans la deuxième affaire, il était question de vidéosurveillance utilisée pour apporter la preuve d’irrégularités dans l’enregistrement et l’encaissement en espèces des prestations effectuées par une salariée.
La vidéosurveillance permettait de retenir que la salariée dérobait de l’argent liquide.
Dans cet arrêt, les juges d’appel et de cassation s’accordent pour retenir que la production des enregistrements vidéos n’était pas indispensable à l’exercice du droit de preuve de l’employeur puisque ce dernier disposait d’un audit comme autre moyen de preuve (cet audit avait été mentionné dans la lettre de licenciement).
Enfin, dans la troisième affaire, un conducteur de bus avait déposé plainte après avoir remarqué la disparition d’un bloc de tickets dans le bus qu’il conduisait. L’employeur avait alors remis aux services de police les bandes du système de vidéoprotection équipant le bus.
Or, en visionnant ces bandes, les services de police ont relevé que le conducteur s’adonnait à des pratiques répréhensibles au volant (usage du téléphone, tabac en conduisant…). Ils avaient alors dressé un procès-verbal, remis à l’employeur, lequel s’en était servi pour licencier le salarié pour faute grave.
Ce mode de preuve a été jugé illicite puisqu’en remettant ces enregistrements aux services de police, l’employeur avait violé la charte de vidéoprotection en vigueur dans l’entreprise qui ne permet la remise de ces vidéos qu’en cas d’infraction ou de perturbation afférente à la sécurité des personnes.
En l’espèce, il ne s’agissait que de vol de titres de transport, sans violences. La police n’aurait donc jamais dû être destinataire de ces images.
La remise de ces vidéos comme mode de preuve justifiant un licenciement pour faute grave a donc été jugée illicite, pour non respect de la charte de vidéoprotection mise en place dans l’entreprise.
Entreprises
Conservation des documents
Toute entreprise se doit de conserver les documents relatifs à l’exercice de son activité pendant une durée minimale fixée par la loi. Ces délais de conservation, durant lesquels des contrôles peuvent être menés par l’administration, varient selon la nature des documents.
Documents civils et commerciaux
Les contrats conclus dans le cadre d’une relation commerciale, les documents bancaires et les documents établis pour le transport de marchandises doivent être conservés pendant cinq ans.
Les déclarations en douane doivent être conservées pendant trois ans.
Les contrats conclus par voie électronique (à partir de 120 €) doivent être conservés dix ans à partir de la livraison ou de la prestation.
Quant aux contrats d’acquisition ou de cession de biens immobiliers et fonciers, ils convient de les conserver 30 ans.
Documents et pièces comptables
Les livres et les registres comptables, ainsi que les pièces justificatives (bon de commande, de livraison ou de réception, facture client et fournisseur, etc.) doivent être conservés pendant dix ans.
Documents fiscaux
L’article L102B du Livre des procédures fiscales stipule que « les livres, registres, documents ou pièces sur lesquels peuvent s’exercer les droits de communication, d’enquête et de contrôle de l’administration doivent être conservés pendant un délai de six ans […] ».
Ce délai de conservation concerne notamment : – l’impôt sur le revenu – l’impôt sur les sociétés – les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et les bénéfices non commerciaux (BNC) – les impôts directs locaux (par exemple : taxe foncière) – la cotisation foncière des entreprises (CFE) – la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) – la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)…
Documents sociaux (pour les sociétés commerciales)
Les statuts de la société doivent être conservés pendant cinq ans à partir de la radiation de la société du registre du commerce et des sociétés (RCS).
Les documents relatifs au compte annuel (bilan, compte de résultat, annexe…) doivent être conservés dix ans.
Pour ce qui est des feuilles de présence, des pouvoirs, des rapports du gérant ou du conseil d’administration et des rapports des commissaires aux comptes, les trois derniers exercices doivent être conservés.
Documents liés à la gestion du personnel
Les bulletins de paie, registres uniques du personnel, documents concernant les contrats de travail, salaires, primes, indemnités, soldes de tout compte et régimes de retraite, ou encore, les déclarations d’accident du travail auprès de la caisse primaire d’assurance maladie doivent être conservés cinq ans.
Cette durée est portée à trois ans pour les documents relatifs aux charges sociales et à la taxe sur les salaires, et un an pour la comptabilisation des horaires des salariés, des heures d’astreinte et de leur compensation.
Dans certains cas, ne pas conserver les documents de l’entreprise peut entraîner des sanctions. C’est notamment le cas pour la conservation des documents fiscaux. L’article 1734 du Code général des impôts précise qu’une amende de 10.000 € est «applicable en cas d’absence de tenue [des] documents [demandés par l’administration dans l’exercice de son droit de communication] ou de destruction de ceux-ci avant les délais prescrits. »
Crédit d’impôt
Agriculture biologique
Le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique est une aide publique à destination des entreprises agricoles qui font appel à des modes de production «biologiques». Les activités entrant dans le champ de ce crédit d’impôt sont décrites dans l’article 63 du Code général des impôts. Pour en bénéficier, les entreprises agricoles doivent avoir un minimum de 40% de leurs recettes provenant d’activités qui ont fait l’objet d’une certification en agriculture biologique. Le crédit d’impôt s’applique à l’impôt sur les bénéfices, peu importe le régime d’exploitation.
Pour les entreprises qui ne bénéficient ni d’une aide à la conversion à l’agriculture biologique, ni d’une aide au maintien de l’agriculture biologique, le montant du crédit d’impôt est de 3.500 €
Un cumul est possible avec l’aide à la conversion ou au maintien de l’agriculture biologique : L’exploitant peut bénéficier du crédit d’impôt s’il est déjà éligible à une aide à la conversion ou au maintien de l’agriculture biologique. Dans ce cas, la somme des deux aides ne pourra pas excéder 4000 €.
Les groupements agricoles d’exploitation en commun (GAEC) sont également éligibles au crédit d’impôt. Le calcul sera effectué en fonction du nombre d’associés dans la limite des plafonds suivants :
- Si le GAEC bénéficie uniquement du crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique, le plafond sera fixé à 14 000 € ;
- s’il bénéficie du crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique et d’une aide à la conversion ou au maintien de l’agriculture biologique, le plafond sera fixé à 16 000 €.
Pour bénéficier du crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique, l’exploitant doit déposer une déclaration spécifique, disponible en ligne sur le site impots.gouv.fr. Les modalités déclaratives sont définies dans le Code général des impôts.
Département de l’Allier
Santé au travail
Café-rencontres avec le SSTI03
Le SSTI03 lance une campagne sur la désinsertion professionnelle à l’attention des employeurs.
Tout employeur qui se pose des questions sur l’état de santé de ses salariés ou se demande comment préparer au mieux la reprise du salarié ou l’accompagner pour la suite de son parcours professionnel pourra, lors de ces café-rencontres, s’informer sur les principaux dispositifs et acteurs du maintien en emploi en Allier.
Les café-rencontres se dérouleront le mardi 4 juillet à 10h à SAINT-VICTOR, le jeudi 6 juillet à 10h à VICHY et le mardi 26 septembre à 10h à MOULINS.
Informations et inscriptions sur le site Internet du SSTI03.
Département de l’Allier
Cinéma
Festival du cours métrage
Le festival « Tout court, j’y cours », c’est une programmation de courts métrage projetées gratuitement dans certaines communes de l’Allier. Les thématiques sont nombreuse humour, suspens, animation, nationalité… Les séances sont ouvertes à un public de plus de 12 ans.
La programmation se déroulera le Mardi 13 juin à 20 h à l’Espace de Froment d’Isserpent, le Vendredi 16 juin à 19 h 30 à la Bibliothèque de Saint-Plaisir, le Jeudi 22 juin à 19 h à la Médiathèque de Jaligny et le Mardi 27 juin à 19 h 45 au Complexe Gabriel Péronnet au Vernet.
Montluçon Communauté
Eau et assainissement
Simplification de la facturation
Depuis le 1er janvier 2023, la facturation des abonnements et redevances eau et assainissement sur l’ensemble du territoire communautaire n’est plus fractionnée.
Ainsi, les abonnés recevront dorénavant de la part de la Direction Eau et Assainissement de Montluçon Communauté une seule facture concernant l’eau et une seule facture concernant l’assainissement. Ces factures comprennent la consommation et le prix de l’abonnement ou redevance.
Ce système (eau + assainissement) s’applique pour les communes de Désertines, Montluçon, Arpheuilles-Saint-Priest, Ronnet, Terjat et une partie de Saint-Victor.
Pour les autres communes, l’eau est facturée directement par le Sivom compétent : Rive Gauche du Cher ou Région Minière. Cela concerne : Domérat, Lamaids, Lavault-Ste-Anne, Lignerolles, Prémilhat, Quinssaines, une partie de Saint-Victor, Teillet-Argenty, La Petite-Marche, Marcillat en Combraille, Mazirat, Saint-Fargeol, Saint-Genest, Saint-Marcel-en-Marcillat, Sainte-Thérence et Villebret. Les habitants ne recevront qu’une seule facture de MONCO concernant l’assainissement.
Montluçon
“Handi opéra”
Tous en scène
Le tout premier « handi-opéra » de France a vu le jour en Auvergne.
Ils sont aveugles, sourds, autistes ou même en fauteuil roulant. Et pourtant, ils sont devenus en quelques mois les vedettes d’une vraie troupe d’artistes. Une quinzaine de personnes en situation de handicap s’apprête à monter sur la scène de l’Opéra théâtre de Clermont-Ferrand pour interpréter «En scène !», une comédie musicale burlesque conçue spécialement pour eux. Le tout premier «handi-opéra» de France !
Handicapés et valides égaux sur scène
Les artistes amateurs, atteints de différents handicaps, âgés de 18 à 63 ans, ont été sélectionnés en septembre 2022 par le jury de l’Opéra de Clermont pour partager l’affiche avec de vrais chanteurs professionnels et spécialistes d’art lyrique.
Une mini-tournée en Auvergne
Après des mois de répétition, le projet de tout premier handi-opéra de France touche à sa fin. Il a été présenté sur la scène de l’Opéra-théâtre de Clermont pour une grande première, le 2 juin.
La troupe part ensuite en mini-tournée en Auvergne et se produira le 09 juin 2023 à 20h30 au Théâtre Gabrielle Robinne à Montluçon
Montluçon
Fête de la musique
Appel à musiciens !
À l’occasion de la Fête de la Musique, la Ville de Montluçon organise le 21 juin de 19h15 à 3h00 une soirée de concerts tout au long d’un parcours qui traverse le boulevard de Courtais et la Cité Médiévale.
La Fête de la musique est une belle occasion de faire connaître et aimer la musique : une fête de toutes les musiques et de tous les publics. Cet événement permet également aux groupes amateurs de se faire connaître du public lors de cette nouvelle édition 2023.
Musiciens et chanteurs en groupe ou en solo, chorales, fanfares, DJ, … amateurs ou confirmés, tous sont invités à faire vibrer les spectateurs. Chacun peut se produire à Montluçon et partager son talent. Rock, pop, RnB, rap … tous les styles musicaux sont les bienvenus !
Renseignements auprès du pôle Festivités de la ville. Date limite des candidatures : mercredi 14 juin 2023 à minuit
Pays de Saint Léon
Autour de la nature
Circuit artistico-bucolique
Circuit artistico-bucolique, entre Montcombroux, les Mines, Sorbier et Saint Léon, autour d’un étang, dans une grange et dans un jardin du 3 juin au 3 septembre. Sculpture, dessin, photo, céramique, installation, peinture, gravure, 25 artistes vous attendent, « il est 3 fois. » le vieux jardin. Visite guidée à 15h sur rdv téléphonique au 06 02 35 53 64.
Vichy Communauté
Fête du nautisme
Découverte et initiation
Dans le cadre de son label France Station Nautique, Vichy Destinations la Fête du Nautisme le 10 juin à Vichy et le 11 juin à Saint-Clément et à Saint-Yorre.
Découverte et initiation aux activités nautiques : paddle, kayak, ski nautique, aviron, voile, baby ski, bouée tractée, pédalo, water-bike… Et plein d’autres animations autour de l’eau sont également prévues.
• Le Village de l’environnement .
Port de la Rotonde – 14h-18h- Accès libre et gratuit
• Jeu de piste « Le monstre du Lac »
Départ au Port de la Rotonde et parcours autour du Lac d’Allier – 14h-18h (dernier départ 17h). Gratuit. Dans la limite des places disponibles
• Shows nautiques
Aviron, Ski nautique et wakeboard, Flyboard. Port de la Rotonde et lac d’Allier – 18h-20h30 – Accès libre et gratuit
• Loisirs et activités sportives
Pour cette journée spéciale, les professionnels et associations du Lac d’Allier se mobilisent et vous offre la possibilité de découvrir leurs établissements et leurs activités, que cela soit sur l’eau ou sur les rives, gratuitement, à prix réduits ou de manière inédite.
Allier
SAMU 03
Hélicoptère
De couleur blanche, l’hélicoptère “Samu 03” a rejoint l’aérodrome de Moulins-Montbeugny. Il sera opérationnel pour les secours urgents jusqu’au 30 septembre.
Il interviendra auprès des malades victimes de pathologies graves : comas, infarctus, arrêts cardiaques, détresses respiratoires, etc…
Il est équipé de matériel adapté pour les premiers secours, notamment d’un respirateur, d’un scope multiparamètres pour prendre le pouls, réaliser un électrocardiogramme, …
Il desservira à tout le moins les trois établissements hospitaliers des grandes villes de l’Allier, Moulins, Montluçon et Vichy.
Allier
EAU POTABLE
En présence de la secrétaire d’Etat en charge de l’écologie, et de la préfète de l’Allier, les réseaux d’eau de l’Allier et de la Creuse ont été officiellement connectés.
Une quarantaine de kilomètres de tuyaux en fonte ont été raccordés pour assurer l’interconnexion des réseaux. Ils vont de l’Allier (Sivom Rive gauche du Cher) jusqu’au nord-est de la Creuse (Siaep Boussac-Gouzon).
Une très grande cuve de stockage de l’eau traitée a été édifiée, assurant ainsi l’alimentation continue des habitants du nord de la Creuse.
Les communes qui avaient manqué d’eau l’année dernière seront donc alimentées dorénavant dans des conditions satisfaisantes.
Allier
COUR CRIMINELLE
DÉPARTEMENTALE
A Moulins, la première audience de la cour criminelle départementale, nouvelle juridiction, examine une affaire en l’absence de jury populaire.
Cette nouvelle juridiction est en effet composée uniquement de magistrats professionnels.
Elle juge toute personne majeure accusée d’un crime puni de 15 à 20 ans de réclusion criminelle , sauf cas de récidive.
Elle ne se substitue pas aux cours d’assises qui demeurent en place. Elle statue sur des cas bien précis, qui relèvent de la qualification de crimes, mais qui, pour des raisons de commodité étaient disqualifiés pour être “correctionnalisés” et être jugés non en cours d’assises mais devant un tribunal correctionnel.
Désormais, ces crimes restent des crimes et sont jugés par la cour criminelle départementale et non plus par les tribunaux correctionnels, compétents pour les délits.
Les cours criminelles départementales ont connu une phase d’expérimentation dans plusieurs départements. À l’usage, il s’avère que ce sont principalement des affaires de viol qui constituent l’essentiel des affaires dont elle a à connaître.
Allier
PRIX RENÉ FALLET
La renommée du prix René Fallet, originaire de Jaligny-sur-Besbre, dépasse maintenant largement les frontières du département. La petite cité bourbonnaise fêtera les 10 et 11 juin prochains l’opération “Livres en fête” dans le cadre de ses 35èmes journées littéraires. Des nouveautés marqueront l’évènement : livres jeunesse, concours d’art postal, d’haïku…
Pour le prix jeunesse, des collégiens de Jaligny, Varenes-sur-Allier, Le Donjon et Lapalisse ont retenu cinq romans que le public départagera le 10 juin, en présence des auteurs, en l’occurrence des autrices.
En ce qui concerne le prix René Fallet 2023, là aussi cinq romans ont été sélectionnés. Les auteurs sont : Nicolas Hanot, Philibert Humm, Daphné Tamage, Fanny Desarzens et Maria Larrea.
Invités d’honneur : Hélène Gestern, présidente du jury littéraire du prix René Fallet, lauréate 2012, grand prix RTL-Lire 2022, qui animera un débat, et Antonin Sabot, sélectionné au prix René Fallet 2021.
Seront également décernés les Prix du Bourbonnais pour des ouvrages sur l’Allier ou signés d’auteurs issus de notre terroir. En lice : Guy Coissard, Aubrée David-Chapy, Antoine Decorps, Jean Jihef, Hervé Jimenez, Christiane Keller, Corentin Lambrecht, Dominique Maraval de Bonnery, Nicole Maymat, Claude Neant, Yann Quero, Jean-Yves Vif.
A noter que ces journées littéraires s’agrémentent d’une randonnée au départ de Thionne dimanche 11 à 9 heures, pour marcher et entendre des extraits de livres…
Et après un repas servi dimanche 11 juin, à 12 h 30 à l’espace de la Bertranne de Jaligny-sur-Besbre, les enfants et les plus grands pourront s’affairer gratuitement à un atelier d’écriture d’haïku.
Moulins
SCULPTURES BOURBONNAISES
Le musée Anne-de-Beaujeu (MAB) de Moulins possède plus de 300 sculptures bourbonnaises. Faute de place, peu d’entre-elles sont présentées. La conservatrice du musée travaille sur la réalisation d’un catalogue exhaustif de ces statues. Un travail qui permettre de mieux connaître la particularité de la sculpture bourbonnaise.
Des prélèvements ont été opérés sur certains ouvrages, aux fins d’analyse. Ailleurs, ce sont des travaux d’étude et de restauration qui sont confiés aux éminents spécialistes du Musée du Louvre.
Moulins
CIMETIÈRE
Borne interactive
Le cimetière de Moulins est désormais équipé d’une borne interctive qui permet aux visiteurs de rechercher et de trouver, par eux-mêmes sans l’aide du gardien ou des jardiniers, la tombe du ou des défunts qu’ils recherchent.
Techniquement, chaque défunt est doté d’un QR code. Dit comme ça, on sursaute !
Pourtant le scann de ce QR code permet d’accéder au plan et de localiser l’emplacement recherché. Les informations sont consultables sur smartphone.
Ultérieurement il sera proposé aux utilisateurs d’enregistrer le parcours pour accéder aux tombes recherchées.
Cusset
— Nouvelle médiathèque – C’est un tout nouvel équipement qui viendra compléter l’offre culturelle en plein coeur de ville d’ici 2025. Après plusieurs pistes envisagées quant à l’implantation du site, la nouvelle Médiathèque de Cusset s’installera en lieu et place de l’actuelle Galerie des Arcades, Place Radoult-de-la-Fosse.
Cette nouvelle structure municipale de 1000 mètres carrés intégrée au projet de redynamisation du coeur de ville deviendra un lieu de vie, d’échange, d’apprentissage et de création artistique.
Une réunion publique se tiendra le 22 juin à 19h à l’Espace Chambon avec les acteurs du projet.
— LYNX – La deuxième édition du festival “Picture for Nature” a mis en valeur un animal peu courant dans nos contrées : le lynx. Ce festival a réuni des photographes avec des clichés sur le thème de la nature, utilisant tous des matériaux éco-responsables.
Des conférences-débats ont enrichi l’évènement, en présence du Conbservatoire d’Espaces naturels Auvergne.
— UKRAINE et THÉÂTRE – Une compagnie anglaise, installée à Bristol, est venue jouer une pièce de théâtre devant les élèves de Saint-Joseph à Cusset, sur le thème du crime de guerre perpétré en Ukraine. Deux comédiens danseurs ont interprété ce spectacle poignant qui raconte l’existence tragique de deux personnages victimes d’un crime de guerre en Ukraine.
Cette manifestation a, été rendue possible grâce au programme “Erasmus”.
— AMAP – Chaque jeudi, de 17 heures 30 à 18 heures 45, l’Amap Pays de Vichy s’installe sous la galerie des Arcades à Cusset, rassemblant pour l’occasion des “consom’acteurs” et des producteurs locaux. L’organisation s’etoffe de nouveaux adhérents et elle soigne sa communication, notamment sur les réseaux sociaux.
Inscriptions : amapvichy.org
— APÉROS-CONCERTS – Rendez-vous maintenant bien établis pour une atmosphère muisicale en terrasses : jusqu’au 3 août, en centre ville, de 19 heures à 21 heures.
Vichy
— Grand pique-nique des parcs – Dans le Parc des Bourins a traditionnellement lieu le Grand pique-nique proposé par l’Office de Tourisme de Vichy.
Tables, chaises, nappes à carreaux, eau Vichy Célestins servie par la Compagnie des Donneuses d’Eau de Vichy et apéritif offert par la Ville et animation musicale avec piste de danse et air de jeux pour enfants. Le 23 juin de 12h à 18h.
• Midi : apéritif offert par la Ville de Vichy, avec les belles notes musicales de «la Banda des 2 Rives. Ensuite, chacun apporte son repas pour un grand pique nique.
• Après-Midi : ginguette au bord de l’eau avec «Gil Orchestra» : musette, variété d’hier et d’aujourd’hui. Piste de danse spécialement installée pour l’occasion. 2galement : jeux pour les enfants jeux gonflables, jeux de reflexes et maquillage…
— Concert – Pour son grand concert annuel, Le Conservatoire à rayonnement départemental de Vichy Communauté nous embarque dans l’univers coloré et festif des sixties et seventies en interprétant notamment les plus beaux titres qui firent la gloire de la mythique maison de disque : la Motown.
Ce programme, qui carbure à la bonne humeur, réunit la fine fleur des élèves et professeurs : l’ensemble Soul / Funk, l’orchestre à cordes, le Big Band de jazz et le chœur.
La joyeuse bande de musiciens fait revivre ces hits, gravés dans les mémoires, dans leur orchestration originale.
Samedi 1er juillet à 20h à l’Opéra
— ROGER DESORMIERE – À l’initative de l’Académie du Vernet, le chef d’orchestre originaire de Vichy Roger Désormière, de renommée internationale, est enfin honoré dans son pays natal.
Mort à Paris en 1983, René Désormière était chef d’orchestre et aussi l’un des fondateurs de l’Académie du Vernet. Celle-ci se devait de lui rendre un hommage à l’occasion du soixantième anniversaire de son décès.
Ainsi, les 10 juin et 1er juillet, les Prix Désormière seront remis à des jeunes du Conservatoire. Ensuite, une exposition est en préparation et prévue pour le mois d’octobre prochain. Et un concert de l’Harmonie de Vichy sera donné en l’honneur de Roger Désormière le 3 décembre à l’opéra de Vichy.
Bellerive sur Allier
— Global games – jusqu’au 10 juin, Vichy et sa région, dont Bellerive, accueillent les Global Games 2023 organisés par la Fédération de Sport adapté. Ce sont 800 sportifs déficients intellectuels, porteurs de Trisomie 21 ou autistes sans déficience qui se retrouveront en compétition dans 9 disciplines différentes : para athlétisme adapté, para aviron adapté, para basketball adapté, para équitation adapté, para natation adapté, para tennis adapté et para tennis de table adapté. Les épreuves d’athlétisme, tennis de table et natation seront qualificatives pour les Jeux paralympiques de Paris 2024.
— Fête de l’enfance – Après une édition sur le thème d’Harry Potter, la Fête de l’enfance revient cette année sur le thème de Disney, le samedi 10 juin 2023, à la Maison de l’enfance Pierre-Corniou.
Organisée par le service enfance-jeunesse de la Ville de Bellerive et toute l’équipe de la Maison de l’Enfance, ce moment fort permet de valoriser les projets mis en place tout au long de l’année et de faire connaître les structures municipales au grand public.
— Fête du nautisme – Dans le cadre de son label France Station Nautique, Vichy Communauté organise en partenariat avec Vichy Destinations et les clubs et prestataires locaux, la “Faites du Nautisme”. Initiation aux activités nautiques. Autour du lac le 10 juin de 14h à 18h
— Bellerive en fête – Du spectacle haut de gamme pour fêter ensemble l’arrivée de l’étéavec le grand orchestre Bernard Becker et ses 16 artistes professionnels sur la place du Village ! Cette 9e édition promet encore du show et de l’émotion pour un public réunissant chaque année plus de 800 personnes. Le 23 juin à 20h au Parc de la Source Intermittente
Saint Yorre
— Sécurité routière – L’animation sécurité routière initialement prévue le 06 avril 2023 a été reportée au 20 juin 2023.
Cette animation, proposée par le Département de l’Allier et le CCAS de Saint-Yorre, est ouverte aux personnes de 60 ans et plus, avec une prévention aux risques routiers, une révision des notions essentielles : médicaments, nouveaux panneaux, gestion du stress…, un simulateur 4 roues… Mardi 20 juin de 10h à 12h à la petite salle Larbaud. Inscription en mairie.
Gannat
— Plan canicule – Les personnes fragiles et vulnérables peuvent s’inscrire sur le registre municipal auprès du CCAS de Gannat. L’objectif du plan canicule est d’offrir une aide aux personnes âgées et/ou sensibles en période de fortes chaleurs. Peuvent s’inscrire : les personnes de 65 ans et plus, qinsi que les personnes de 60 ans reconnues inaptes au travail et les personnes adultes handicapées.