Apprentissage et professionnalisation
Modification du dispositif de soutien

Un décret du 29 décembre 2022 modifie le montant de l’aide unique versée par l’Etat aux employeurs d’apprentis.
Il instaure également une aide exceptionnelle pour les contrats conclus en 2023 à l’attention des employeurs d’apprentis qui ne peuvent pas bénéficier de l’aide unique ou qui embauchent des jeunes de moins de 30 ans en contrat de professionnalisation. Ces aides dont de 6.000 € maximum et ne se cumulent pas.
L’aide unique prévue par le code du travail au titre des contrats d’apprentissage est réservée aux entreprises de moins de 250 salariés (article L.6243-1 du code du travail). Elle concerne les contrats d’apprentissage visant un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalant au maximum : – au baccalauréat, en principe ; – et au niveau 5 (soit bac+2) dans les territoires d’Outre-Mer.
L’employeur doit suivre la procédure prévue par le code du travail pour l’aide unique à l’apprentissage (transmission du contrat à l’OPCO (Opérateur de compétences), dépôt du contrat par l’OPCO auprès du ministre chargé de la formation professionnelle.
Le décret remplace l’aide étalée sur 3 ans par une aide d’un montant maximal de 6 000 € pour les contrats conclus à partir du 1er janvier 2023. Ces 6 000 € maximum sont attribués au titre de la première année d’exécution du contrat d’apprentissage.
Parallèlement à la réforme de l’aide unique à l’apprentissage, le décret maintient une aide exceptionnelle sur 2023, pour les contrats d’apprentissage qui ne donnent pas droit à l’aide unique et pour certains contrats de professionnalisation. Cette nouvelle aide prend le relais de l’aide exceptionnelle “covid-19”, venue à son terme le 31 décembre 2022. Conditions d’éligibilité identiques : niveau de l’aide unifié à hauteur de 6 000€ maximum, au lieu de 5 000€ ou 8 0000€ selon l’âge de l’apprenti ou du jeune.
Le nouveau dispositif concerne les contrats d’apprentissage conclus entre le 1er janvier le 31 décembre 2023. Dans les entreprises de 250 salariés ou plus, le contrat d’apprentissage doit viser la préparation d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle équivalant au plus au niveau 7 (bac+5) du cadre national des certifications professionnelles.
Le nouveau dispositif concerne également les contrats de professionnalisation conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023 avec des salariés âgés de moins de 30 ans.
L’employeur transmet le contrat à l’OPCO, qui le dépose à l’administration. Le ministre adresse à l’ASP (Agence de services et de paiement) les informations nécessaires au paiement de l’aide pour chaque contrat éligible. Les entreprises d’au moins 250 salariés doivent transmettre à l’ASP, dans un délai de 8 mois à compter de la date de conclusion du contrat, un engagement attestant sur l’honneur qu’elles vont respecter les règles de quota.
Enfin, sous peine de devoir restituer le montant perçu, ces entreprises devront adresser à l’ASP, au plus tard le 31 mai 2025, une déclaration sur l’honneur attestant du respect de l’engagement relatif aux règles du quota.

Recouvrement de créances :
Affacturage

En droit commercial, l’affacturage consiste pour une entreprise commerciale à sous-traiter par contrat à une société financière le recouvrement de ses factures. Cette société financière, qui peut être la filiale d’un établissement bancaire, se charge, contre une commission de recouvrer les fonds, de gérer les dettes éventuelles et de verser à l’entreprise commerciale les sommes correspondantes. Les sociétés d’affacturage sont regroupées au sein de l’association française des sociétés financières (ASF). Elles sont agréées en tant qu’établissements de crédit spécialisés ou de sociétés de financement.
L’affacturage est un moyen de financement. Avec le paiement des factures sans délai, la couverture des risques d’impayés, il permet une rentrée d’argent immédiate pour l’entreprise qui y a recours. L’entreprise est ainsi déchargée de cette activité et peut se concentrer sur son activité principale. Toutes les entreprises peuvent avoir recours à cette technique de gestion, quelle que soit leur taille et leur domaine d’activité.
L’«affacturage classique» recouvre trois types de prestations : recouvrement du poste client, financement des créances client, assurance-crédit.
L’ «affacturage en gestion déléguée» concerne principalement les grandes entreprises, le poste client en gestion déléguée restant sous la responsabilité de l’entreprise.
Cependant, l’affacturage n’est pas une solution toujours accessible notamment à cause des exigences de certains sous-traitants qui évaluent la demande et qui peuvent exiger un nombre minimum de factures à l’entreprise.
Entreprises :
Financement

Pour déposer une demande de prêt bancaire, l’entrepreneur doit pouvoir présenter son projet de création ou de reprise d’entreprise.
Business plan
Le business plan a pour objet de convaincre les banques d’apporter leur concours financier. Il décrit aussi bien la stratégie déployée que le retour sur investissement escompté.
Plan de financement
Avant de solliciter un prêt auprès d’une banque, il est indispensable que le projet de création ou de reprise d’entreprise soit suffisamment avancé afin de pouvoir présenter un plan de financement.
Intégré au business plan, le plan de financement tend à démontrer la fiabilité financière du projet.
À cette fin, il fait apparaître les besoins nécessaires au démarrage de l’activité, comparés aux ressources disponibles.
Les besoins regroupent :
les frais d’établissement (frais liés aux formalités de création tels que les frais de greffes ou les honoraire d’un avocat rédigeant les statuts)
les immobilisations incorporelles (les biens immatériels servant durablement l’entreprise tels que les frais de publicité ou d’un logiciel)
les immobilisations incorporelles (les biens matériels tels que le mobilier ou des véhicules)
les immobilisations financières (des sommes d’argent permettant de couvrir le premier loyer et le dépôt de garantie par exemple)
la trésorerie de démarrage (trésorerie suffisante afin de s’acquitter du financement de la TVA notamment)
le besoin en fonds de roulement (somme d’argent nécessaire pour assurer le cycle d’exploitation de l’entreprise, notamment lorsque l’encaissement des clients intervient après le paiement des fournisseurs).
Les ressources comprennent :
les capitaux propres (l’apport de l’entrepreneur et/ou celui de ses associés)
les capitaux empruntés (sommes empruntées par l’entreprise).
Bien que chaque établissement financier dispose de critères qui lui sont propres pour accorder ou non un prêt à une entreprise en création, ils partagent tous des attentes auxquelles l’entrepreneur se doit d’être vigilant lors du montage de son projet.
Fiabilité financière du projet
Le projet se doit de paraître suffisamment réaliste pour que la banque sollicitée soit convaincue par le business plan présenté. À cet égard, sous-estimer le montant à emprunter pourra jouer en défaveur de l’entrepreneur si l’établissement bancaire estime que la somme sollicitée ne pourra permettre d’assurer le démarrage de l’activité.
Un équilibre entre capitaux propres et empruntés
Un établissement bancaire préfèrera souvent partager les risques. À ce sujet, Bpifrance Création indique qu’«il est conseillé d’équilibrer les fonds propres et les emprunts au mieux», à hauteur de «moitié/moitié ».
Si l’entrepreneur rencontre des difficultés à réunir un apport suffisant afin de mener à bien sa demande de prêt bancaire, il peut solliciter un prêt d’honneur, sans intérêts ni garanties, qui servira à renforcer son apport.
La diversification des sources de financement
Afin de répartir les risques, faire appel à plusieurs établissements bancaires et ainsi diviser le montant emprunté auprès de chacune est une possibilité offerte à l’entrepreneur.
Tout refus de prêt doit être motivé et argumenté. Si les motifs justifiant le refus opposé à la demande de prêt semblent discutables, l’entrepreneur peut saisir le médiateur du crédit, chargé d’assurer un rôle d’intermédiaire entre lui et l’établissement bancaire.
Aussi, ce refus motivé peut être l’occasion de faire un point sur le projet, en sollicitant un organisme d’accompagnement par exemple, afin qu’il apporte un second regard sur les ambitions et objectifs que l’entrepreneur s’est fixé. Une synthèse de ces organismes est disponible sur le site de BPI France.
Organismes d’accompagnement à la création d’entreprise
Enfin, avoir recours au prêt bancaire n’est pas la seule alternative qui s’offre à l’entrepreneur afin de financer son projet. Lancer une campagne de crowdfunding, comme obtenir le soutien d’un business angel, peut permettre de concrétiser ses ambitions entrepreneuriales.

Métiers d’art :
Crédit d’impôt

Pour accompagner le savoir-faire français d’excellence dans l’artisanat, toute entreprise du secteur de l’horlogerie, de la bijouterie, des arts de la table, de l’ameublement ou de la restauration du patrimoine peut disposer du crédit d’impôt en faveur des métiers d’art, qui est disponible jusqu’au 31 décembre 2023.
Le bénéfice de ce crédit d’impôt est résevé aux entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu. Elles doivent en outre répondre à l’un des critères suivants :
au moins 30 % de la masse salariale totale doit concerner des salariés exerçant un métier d’art
l’entreprise doit exercer son activité dans l’un des secteurs suivants : horlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, lunetterie, arts de la table, jouet, facture instrumentale, ameublement
l’entreprise doit être titulaire du label «Entreprise du patrimoine vivant».
Les entreprises du domaine de la restauration du patrimoine peuvent également bénéficier du crédit d’impôt, à condition :
que les salaires et charges sociales des salariés soient directement affectés à la création d’ouvrages réalisés en un seul exemplaire ou en petite série ou à l’activité de restauration du patrimoine
qu’elles emploient des personnes maîtrisant une technique ou un savoir-faire dans la restauration du patrimoine.
Les entreprises créées dans un bassin urbain à dynamiser et qui sont exonérées d’impôt sur les sociétés, sont également éligibles à ce crédit d’impôt.
Les dépenses éligibles au crédit d’impôt en faveur des métiers d’art sont :
Les salaires et charges sociales afférents aux salariés directement affectés à la création d’ouvrages réalisés en un seul exemplaire ou en petite série (nouveaux produits). Il s’agit d’ouvrages nécessitant la réalisation de plans, de maquettes, de prototypes, de tests ou de mise au point manuelle particulière. Ils ne doivent pas figurer à l’identique dans les réalisations précédentes de l’entreprise.
Les dotations aux amortissements des immobilisations créées ou acquises à l’état neuf directement affectées à la conception des nouveaux produits et à la réalisation de prototypes.
Les frais de dépôt des dessins et modèles relatifs aux nouveaux produits.
Les frais de défense des dessins et modèles, dans la limite de 60 000 €/ an.
Les dépenses liées à l’élaboration de nouveaux produits confiées par ces entreprises à des stylistes ou bureaux de style externes.
Le crédit d’impôt est calculé en faisant le produit du montant des dépenses éligibles (après déduction des subventions publiques éventuellement perçues pour financer des dépenses éligibles au crédit d’impôt) par un taux. Le taux de droit commun s’élève à 10 %. Cependant, il est porté à 15 % lorsque l’entreprise est titulaire du label « Entreprise du Patrimoine Vivant ». Le crédit d’impôt est plafonné à 30 000 € par an et par entreprise.
Les entreprises doivent renseigner le formulaire n°2079-ART-SD à déposer auprès du service des impôts des entreprises avec :
Le relevé de solde d’IS pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés. Lors de la déclaration annuelle de résultat, le formulaire n°2069-RCI devra être joint, qui récapitule toutes les réductions et crédits d’impôt de l’exercice.
La déclaration annuelle de résultats pour les autres entreprises doit également être annexée au formulaire n°2069-RCI qui récapitule toutes les réductions et crédits d’impôt de l’exercice, et reporter le montant du crédit impôt sur la déclaration complémentaire des revenus.
Le crédit d’impôt s’applique sur l’impôt dû par l’entreprise l’année d’engagement des dépenses éligibles, après les prélèvements obligatoires et les autres crédits d’impôt. Lorsque le montant de l’impôt est insuffisant pour appliquer la totalité du crédit d’impôt, l’entreprise peut obtenir la restitution de l’excédent en demandant le remboursement de crédits d’impôt.
Frais de repas :
Actualisation

Les titulaires de BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et de BNC (bénéfices non commerciaux) peuvent déduire, sous certaines conditions et dans certaines limites, les frais supplémentaires de repas qu’ils exposent régulièrement sur les lieux d’exercice de leur activité professionnelle (BOFiP du 25 janvier 2023).
La fraction admise en déduction au titre des frais supplémentaires de repas correspond à la différence entre la charge effective et justifiée, le cas échéant limitée au montant au-delà duquel la dépense est considérée comme excessive, et la valeur du repas pris à domicile évaluée forfaitairement.
Pour 2023, les seuils et limites de déduction des frais supplémentaires de repas sont les suivants : – valeur du repas pris au domicile : 5,20€ TTC pour un repas ; – montant au-delà duquel la dépense est considérée comme excessive : 20,20 € TTC.
La fraction des frais supplémentaires de repas qui excède ce montant constitue une dépense d’ordre personnel qui ne peut, en principe, être admise en déduction pour la détermination du bénéfice imposable, sauf si le contribuable justifie ce dépassement par des circonstances exceptionnelles nécessaires pour l’exercice de son activité.

Département de l’Allier
Associations
Soutien aux jeunes

Les associations travaillant auprès des jeunes peuvent bénéficier d’aides afin de mener à bien leurs projets. « A fond(s) jeunes ! » a été créé pour passer de l’idée au projet.
Dans le département de l’Allier, quatre organismes travaillent ensemble pour permettre de trouver des conseils, un accompagnement et éventuellement des aides financières pour les projets des jeunes :
le Conseil Départemental de l’Allier (CD 03),
la Caisse d’Allocations Familiales de l’Allier (CAF 03),
la M.S.A. Auvergne
et le Service Départemental Jeunesse, Engagement, Sports (SDJES) de l’Allier.
Conditions à remplir pour être accompagné dans la réalisation d’un projet :
être âgé de 12 à 25 ans et être domicilié dans l’Allier
avoir un projet collectif pensé et réalisé par les jeunes qui le présentent
le projet doit être soutenu par un partenaire public (commune, communauté de communes…)
L’appréciation est effectuée sur présentation du projet. Les dossiers devront être déposés avant le 15 mars, le 15 juin ou le 15 septembre.
Dossier A fond les jeunes 2023
Fonds d’aide aux collégiens (FAC)
Le fonds d’aide aux collégiens du Conseil Départemental de l’Allier aide financièrement au recouvrement d’une partie des frais inhérents à la scolarité des élèves de niveau collège et donc à régler les frais de pension ou de demi-pension.
Les familles ayant un ou plusieurs enfants scolarisés au niveau collège (6e, 5e, 4e, 3e, SEGPA) dans un collège public dont le secteur scolaire de référence comporte au moins une commune de l’Allier ou dans un collège d’enseignement privé sous contrat d’association dans l’Allier ou dans une maison familiale rurale de l’Allier, sous certaines conditions de ressources. Les élèves scolarisés en 3e préparatoire aux formations professionnelles ou 3e prépa-pro dans un lycée professionnel ou un lycée agricole sont également pris en compte dans ce dispositif.
La demande doit être faite avant le 30 novembre pour l’année scolaire considérée.
Le paiement est effectué en un versement unique à l’établissement où est scolarisé l’élève.
Aide aux accueils de loisirs sans hébergement
Le Conseil Départemental subventionne les Accueils de loisirs sans hébergement par le biais d’une aide au fonctionnement annuelle calculée sur les bilans fournis par les structures organisatrices soit en nombre de journées/enfant pour les séjours de vacances, soit en nombre d’heures/enfant pour les accueils de loisirs sans hébergement. L’aide départementale est versée par la Caisse d’Allocations Familiales et est basée sur les bilans fournis par les structures.
Chantiers de Jeunes bénévoles
Le Conseil Départemental soutient les associations en charge des chantiers de jeunes bénévoles qui sont organisés sur le territoire départemental en lien avec les maîtres d’ouvrage : communes, intercommunalités, associations. Pour tout renseignement, il convient de contacter la Direction Régionale de la Jeunesse et de Sports et de la Cohésion Sociale
Bourse aux étudiants en doctorat
Dans le cadre de sa politique volontariste de financement de doctorants, le Conseil Départemental de l’Allier lance un appel d’offre chaque année afin de sélectionner des candidats dont le sujet de thèse porte sur la connaissance ou le développement du département de l’Allier, et/ou si la thèse est préparée sous la direction d’enseignants chercheurs dont l’unité de recherche ou le laboratoire est implanté dans l’Allier.
La date limite de dépôt des dossiers de demande de bourse doctorale est fixée au 15 juin de chaque année.
La bourse est accordée pour une période de trois ans. Le montant est fixé à 36.000 €.
Bourse pour les étudiants en médecine
Pour inciter les étudiants en 3e cycle de médecine générale à venir s’installer en zone rurale déficitaire en matière d’offre de soins dès obtention de leur diplôme pour une durée minimale de 6 ans. Montant de l’aide mensuelle : 1ère année : 700 € – 2e année : 1 000 € – 3e année : 1 500 €
Montluçon
Sécurité des personnes
Rôle de la vidéo surveillance

Récemment, une attaque à l’arme blanche a eu lieu dans la cité médiévale. Aussitôt, les services du commissariat de Police ont mobilisé le système de vidéoprotection mis en place par la commune de Montluçon. Peu après, les images des 6 caméras à proximité de la zone d’agression ont pu être exploitées par les agents du CSU en collaboration avec les forces de police.
Les images ont fait l’objet d’une extraction du système de vidéoprotection de la ville, à l’occasion d’une réquisition formulée par les services de Police conformément à la réglementation en vigueur, de manière à être intégrées à la procédure judiciaire en cours.
Dans les heures qui ont suivi, des éléments précis ont ainsi pu être collectés sur les circonstances de cette agression et sur l’identification des deux agresseurs dont un a pu être rapidement interpellé ;
Avec près de 70 caméras positionnées sur l’ensemble des quartiers, reliées au Centre de Supervision Urbain, la ville de Montluçon poursuit son action visant à renforcer la tranquillité et la sécurité des habitants de Montluçon.
Ces moyens seront encore renforcés, par les premières patrouilles de police municipale sur le terrain à compter de septembre 2023. Grâce à une coordination qui sera exemplaire avec les forces de police nationale et le CSU (centre de supervision urbain), les agents de police municipale contribueront à répondre aux préoccupations sécuritaires.
Vichy Communauté
Terre de jeux 2024
marathon pour tous

Vichy Communauté labélisé Terre de Jeux 2024, offre la possibilité aux participants des Foulées Vichyssoises de remporter leurs dossards dans le cadre du «Marathon Pour Tous» à l’occasion des Jeux de 2024.
Pour la première fois de l’histoire, “Paris 2024” propose aux spectateurs de se lever des gradins pour vivre l’expérience des Jeux dans la peau d’un athlète.
Ainsi, le Marathon Pour Tous de Paris 2024 se déroulera sur le même parcours que la mythique course du Marathon Olympique.
Une distance plus courte de 10km sur ce même parcours sera également proposée pour permettre à chaque sportif (confirmé et débutant, jeune et moins jeune) de vivre une expérience unique pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024 !
Pour cela, il faut prendre le départ de l’une des 2 courses des Foulées Vichyssoises le dimanche 19 mars 2023.
Le tirage au sort sera effectué par les équipes de “Paris 2024” quelques jours après la course, qui contacteront directement les gagnants !

Département de l’Allier
Délinquance
Vol dans les véhicules

La Gendarmerie de l’Allier met en garde face à la recrudescence des vols dans les voitures. Les gestes suivants peuvent éviter bien des désagréments:
verrouiller systématiquement les portières et vitres de véhicules
ne pas laisser d’objets visibles à l’extérieur (sacs à main, sacoches)
-en cas de vol, appeler le “17”
Département de l’Allier
Influenza aviaire
Levée des zones de contrôle

Entre le 23 décembre et le 25 janvier 2023, le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié sur des oiseaux sauvages trouvés morts sur plusieurs communes à proximité de la rivière Cher (Saint-Victor, Estivareilles, Nassigny, Vaux et Lépaud dans la Creuse) et du fleuve Loire (Beaulon, Saint-Martin-des-Lais, Marcigny en Saône-et-Loire, Decize dans la Nièvre).
Ce virus, qui circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs ou parmi la faune sauvage autochtone, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées.
Dans ce contexte, la Préfète de l’Allier avait pris 7 arrêtés visant à prévenir l’apparition d’influenza aviaire dans les élevages. Ces arrêtés prévoyaient la mise en place de zones de contrôle temporaires (ZCT) le long du Cher et de la Loire dans des rayons de 20 km autour des lieux où ont été trouvés les oiseaux infectés.
Depuis plus de 21 jours, aucun nouveau cas d’oiseau sauvage infecté par l’IAHP n’a été mis en évidence dans ces ZCT.
Dans ce contexte, les arrêtés précités ont été abrogés par deux arrêtés préfectoraux du 7 et du 13 février 2023.
Ainsi, les mesures initialement mises en place dans ces zones (rivière Cher et fleuve Loire) ne s’appliquent plus.
Pour autant, il est rappelé que l’ensemble du territoire national métropolitain présente, depuis le 8 novembre dernier, un niveau de risque au regard de l’IAHP qui est qualifié d’élevé.
Ainsi, les mesures de confinement ou de mise à l’abri des volailles et oiseaux captifs (élevages professionnels et basses-cours) restent obligatoires sur l’ensemble du département de l’Allier. Par ailleurs, il convient de rappeler que les mesures adoptées dans la ZCT (zone contrôle temporaire) adoptée autour de Vichy le 6 février dernier restent en vigueur.
Allier
DÉGÂTS DES LOUPS
Aides

Dans le département de l’Allier, trente-neuf communes ont été identifiées comme étant concernées par la présence du loup.
Les éleveurs peuvent bénéficier d’aides pour compenser les dégâts causés par le prédateur.
Les 39 communes sont : Aubigny, Audes, Beaulon, Chassenard, Chazemais, Chevagnes, Chézy, Cosne-d’Allier, Coulanges, Courçais, Diou, Dompierre-sur-Besbre, Estivareilles, Gannay-sur-Loire, Garnat-sur-Engièvre, Gennetines, Hérisson, La Chapelaude, La Chapelle-aux-Chasses, Le Veurdre, Le Vilhain, Louroux-Bourbonnais, Molinet, Nassigny, Paray-le-Frésil, Pierrefitte-sur-Loire, Reugny, Saint-Ennemond, Saint-Martin-des-Lais, Saint-Caprais, Saint-Léopardin-d’Augy, Saint-Désiré, Saint-Eloy-d’Allier, Theneuille, Vaux, Venas, Vieure, Viplaix et Ygrande.
Les aides aux éleveurs visent à favoriser l’adaptation des activités d’élevage : acquisition de chiens de protection, par exemple mais aussi financements matériels : parcs électrifiés, appareils de contrôle, …
La Direction départementale du territoire propose aussi la mise à disposition de filets électrifiés en cas d’urgence.
Les éleveurs sont invités à participer à un appel à projets national, ouvert jusqu’au 31 juillet 2023 à minuit, accessible sur https://agriculture.gouv.fr/aides-contre-la-predation. Ou aussi https://safran.asp-public.fr/frtatessa/predation.
Allier
CORRESPONDANT DU MUSÉE

Au Musée Anne-de-Beaujeu, l’exposition consacrée au docteur et archéologue Guillaume Bailleau, fournit l’occasion de solliciter la participation active du public.
Il est en effet possible pour tout un chacun de devenir correspondant du musée.
Un “mur des correspondants” est créé pour présenter toutes les richesses patrimoniales du département, qui ont pu être photographiées ou collectées, ou rassemblées par chacun d’entre nous.
Ce faisant, tout amateur peut devenir correspondant scientifique du musée départemental Anne-de-Beaujeu (MAB).
Toutes sortes de “trésors” locaux peuvent être envoyés au MAB : vidéos, photos, textes, documents…
Ils seront exposés sur un mur numérique, tant que dure l’exposition, soit jusqu’au 17 septembre prochain. Ils seront également visibles sur le site internet musees.allier.fr.
Envoi des documents sur : correspondantmab@allier.fr.
Allier
ZONES HUMIDES

On sait l’importance des zones humides dans la protection de la biodiversité et de l’environnement en général. Un recensement du conservatoire des espaces naturels de l’Allier dénombre 7.127 mares dans le département. Ce décompte n’est pas exhaustif.
Le conservatoire assure le suivi régulier des points humides et les restaure quand c’est possible. C’est le cas notamment à Garnat sur Engièvre avec la boire du Val de Loire ou à Jenzat avec le marais de Vauvernier.
Dans tous les cas, il s’agit d’éviter l’envasement et assurer la pérennité des zones humides, autrefois mises en péril par les constructions intempestives, aujourd’hui, par … la sécheresse.
Allier – Bourbonnais – Auvergne
TREMBLEMENTS DE TERRE

Les récents et violents tremblements de terre survenus en Turquie et en Syrie rappellent que notre planète peut avoir des sursauts meurtriers. Qu’en est-il dans notre région ? Est-on exposé à ce genre de risque ?
Les responsables scientifiques qui observent l’activité sismique pensent que chez nous, le risque de violent tremblement de terre est faible.
Ce qui ne signifie pas que le risque est nul. L’histoire démontre que notre sol n’a pas été épargné. Ainsi, avec le “séisme de Limagne” en 1490 (entre 5 et 5,7 sur la fameuse échelle de Richter).
En France, les principales zones exposées aux tremblements de terre se situent dans les Alpes, les Pyrénées et l’est du pays. L’Auvergne est répertoriée comme ayant une activité sismique (principalement dans les Combrailles), obligeant d’ailleurs les constructeurs à respecter des règles de protection, mais le risque est évalué à un niveau modéré, car nous sommes situés au centre d’une plaque tectonique et non en bordure où c’est plus dangereux.

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