Temps de trajet
Qualification en temps de travail effectif

Dans deux arrêts rendus le 07 juin 2023, la Cour de Cassation a eu à se prononcer sur la qualification comme temps de travail effectif de deux formes différentes de temps de trajet, avec, dans la première affaire, un enquêteur qui dormait temporairement à l’hôtel et qui devait chaque jour rejoindre un lieu de mission différent, et, dans la seconde affaire, un salarié, qui, une fois sur le site d’une centrale nucléaire, devait marcher 13 minutes pour rejoindre son lieu de travail.
La durée du travail effectif est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer à ses occupations personnelles (article L.3121-1 du code du travail). Il s’agit d’un temps rémunéré. En revanche, le temps de déplacement professionnel pour se rendre sur le lieu d’exécution du contrat de travail n’est, en principe, pas du temps de travail effectif et n’a donc pas à être rémunéré (article L.3121-4 du code du travail).
Dans la première affaire jugée, un salarié “enquêteur mystère” se rendait dans des centres de contrôle technique en se présentant comme un client et testait les prestations effectuée. Les centres étant disséminés sur un vaste territoire, le salarié partait en mission pendant une semaine au cours de laquelle il visitait un centre par jour et dormait à l’hôtel tous les soirs, aux frais de l’employeur. Le salarié avait saisi les prud’hommes en demandant des rappels de salaire pour heures supplémentaires et congés payés y afférents, considérant que le trajet des hôtels aux centres de contrôle technique et inversement constituait un temps de travail effectif.
Les juges d’appel avaient donné raison au salarié mais la Cour de Cassation les a censuré. En effet, les Hauts magistrats reprochaient à la cour d’appel, qui avait constaté que le salarié visitait uniquement un centre par jour, de ne pas avoir vérifié que les temps de trajet effectués ne constituaient pas de simples déplacements professionnels, non assimilés à du temps de travail effectif. Mais également de vérifier si, lors de ces trajets, le salarié est libre de vaquer ou non à ses occupations.
Dans la seconde affaire, il s’agissait de savoir sir le parcours de 15 minutes entre le poste de sécurité se trouvant à l’entrée du site de la centrale nucléaire et les bureaux où se trouvaient les pointeuses, constituait ou non du temps de travail effectif.
Le salarié mettait en avant les contraintes imposées à lui durant ce parcours, qui selon lui, l’empêchaient de pouvoir vaquer à des occupations personnelles (pointer au poste principal, contrôles, protocole de sécurité, règlement intérieur de la centrale non édicté par l’employeur mais par la société propriétaire du site…).
La cour d’appel avait estimé qu’avant d’atteindre les bureaux de l’entreprise dans lesquels se situaients les pointeuses, le salarié n’était pas à la disposition de son employeur, de sorte qu’il pouvait vaquer entre le poste d’accès principal et son propre bureau, sans contrôle de la part de son employeur.
La Cour de Cassation censure, là aussi, les juges d’appel, estimant qu’ils auraient dû rechercher si pendant ces 15 minutes de trajet, le salarié était à la disposition de l’employeur et se conformait à ses directives du fait des contraintes qui lui étaient imposées à peine de sanction disciplinaire.

Protection des mineurs
Majorité numérique

Pour protéger les mineurs sur les réseaux sociaux, la loi du 7 juillet 2023 instaure une majorité numérique à 15 ans, âge minimum requis pour s’inscrire sur les réseaux (les plateformes doivent mettre en place une solution technique). La loi contient également des dispositions pour mieux prévenir et poursuivre les délits en ligne, comme le cyberharcèlement.
La loi impose de nouvelles obligations aux plateformes de réseaux sociaux. Ils devront :
refuser l’inscription à leurs services des enfants de moins de 15 ans, sauf si un des parents a donné son accord ;
informer, lors de l’inscription, les enfants de moins de 15 ans et leurs parents sur “les risques liés aux usages numériques et les moyens de prévention” et sur les conditions d’utilisation de leurs données personnelles ;
permettre aux parents, ou à l’un des deux, de demander la suspension du compte de leur enfant de moins de 15 ans
activer, lors de l’inscription d’un mineur, un dispositif de contrôle du temps passé en ligne. Le jeune devra être informé régulièrement par des notifications
diffuser des messages de prévention contre le cyberharcèlement et indiquer le numéro 3018, numéro vert pour lutte contre le cyberharcèlement ;
permettre à tous les utilisateurs de signaler davantage de contenus illicites afin qu’ils soient retirés. Avec, entre autres, l’apologie d’actes terroristes, l’incitation à la haine, les harcèlements sexuels et scolaire, seront aussi dorénavant concernés le harcèlement conjugal ou moral, le chantage, l’atteinte à la vie privée et l’atteinte à la représentation de la personne.
Pour vérifier l’âge de leurs utilisateurs et l’autorisation parentale, les réseaux sociaux devront mettre en place une solution technique, conforme à un référentiel que doit élaborer l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), après consultation de la CNIL (Commission nationale informatique et libertés).
En cas de non-respect de cette obligation, le réseau social pourra se voir infliger une amende pouvant aller jusqu’à 1% de son chiffre d’affaires mondial.
Un délai minimal d’un an est fixé pour l’entrée en application du dispositif. Cette majorité numérique doit également s’appliquer aux comptes déjà créés et détenus par des enfants de moins de 15 ans avant la loi (les réseaux sociaux auront 2 ans pour recueillir l’accord des parents).
Enfin, dans le cadre d’une enquête pénale, les réseaux sociaux devront répondre aux réquisitions judiciaires portant sur des contenus électroniques (textes, photos, vidéos…) dans un délai de 10 jours, voire de 8 heures maximum en cas d’urgence “résultant d’un risque imminent d’atteinte grave aux personnes”.
Contrat de travail
Abandon de poste

Dans une étude rendue publique dernièrement, l’Unédic diffusé les résultats d’une enquête qu’elle a mené auprès des allocataires indemnisés pour estimer le nombre de ceux qui ont été licenciés à la suite d’un abandon de poste, identifier leurs motivations et les interroger sur le parcours qu’ils auraient suivi si l’abandon de poste ne leur avait pas permis d’ouvrir droit à l’assurance chômage.
La loi “Marché de travail” de décembre 2022 a modifié la situation des salariés qui abandonnent leur poste en instituant une présomption de démission dans ce cas. Cette nouvelle procédure est entrée en vigueur le 19 avril 2023 à la suite de la publication du décret du 17 avril 2023.
Jusqu’alors, l’abandon de poste pouvait donner lieu à un licenciement pour faute grave qui ouvrait droit à indemnisation par l’Assurance chômage.
Désormais, la présomption de démission fait obstacle à une ouverture de droit à l’Assurance chômage.
Un changement important, alors même qu’il n’existe pas de donnée administrative permettant d’estimer le nombre d’abandons de poste chaque année.
L’Unédic a donc décidé de mener l’enquête : en 2022, il semble que 82 000 personnes ayant abandonné leur poste ont ouvert un droit à l’Assurance chômage (soit 5% des ouvertures de droit), principalement à la suite d’un licenciement pour faute grave.
Les abandons de poste sont presque tous liés à des ruptures de CDI et sont plus fréquents en première partie de carrière professionnelle : près de 80% des personnes abandonnant leur poste ont moins de 40 ans ;
selon les personnes interrogées, les motivations à l’abandon de poste sont diverses : elles peuvent être liées aux conditions de travail, au souhait du salarié de se reconvertir ou encore à des problèmes de mal-être ou de harcèlement ;
d’après les réponses des allocataires interrogés, les abandons de poste sont la plupart du temps précédés d’un refus par l’employeur de signer une rupture conventionnelle. La moitié d’entre eux sont réalisés en accord avec l’employeur, voire, pour 23% des cas, suggérés par ce dernier ;
selon les changements de comportement des employeurs et des employés à la suite de l’instauration de cette nouvelle procédure, l’économie réalisée est estimée entre 380 M€ et 670 M€ sur une année.
Facturation
Signature électronique

Les caractéristiques de la signature électronique ont été renforcées, notamment avec la formalisation des exigences relatives à la délivrance de certificats de signatures électroniques qualifiées, ainsi que la sécurité des dispositifs permettant de créer ces signatures électroniques qualifiées.
En outre, la loi de finances pour 2023 a introduit une nouvelle méthode de sécurisation des factures électroniques, avec l’utilisation du cachet électronique qualifié.
Ce cachet est constitué d’un ensemble de données sous forme électronique, qui sont jointes ou associées logiquement à d’autres données sous forme électronique pour garantir l’origine et l’intégrité de ces dernières.
Les conditions d’émission, de cachet et de stockage des factures électroniques sécurisées par ce moyen ont été précisées par le décret du 16 mai 2023.

Salariés
Actionnariat – fonctionnement

L’actionnariat permet aux salariés de souscrire des actions dans l’entreprise où ils exercent, à un prix préférentiel. Il est principalement mis en place par l’intermédiaire des opérations suivantes :
l’augmentation de capital réservée aux salariés.
la cession de titres réservés aux salariés.
l’attribution gratuite d’actions (AGA).
l’attribution d’options de souscription ou d’achats d’actions (stock-options).
Les salariés actionnaires peuvent détenir leurs actions directement au sein d’un compte individuel d’épargne salariale. Le salarié perçoit alors des dividendes versés par l’entreprise et peut voter en Assemblée générale. Détention de façon indirecte : avec des parts d’un fonds commun de placement d’entreprise (FCPE). Les dividendes sont soit distribués, soit capitalisés dans les actifs du FCPE.
L’actionnariat salarié concerne toutes les sociétés par actions, qu’elles soient cotées en bourse ou non. Tous les salariés de l’entreprise peuvent en bénéficier même si une condition d’ancienneté de 3 mois maximum peut être exigée.
Les salariés peuvent bénéficier de l’actionnariat :
lors d’une privatisation, 10 % des titres offerts par l’État sont en principe réservés aux salariés et anciens salariés.
lors d’une augmentation de capital réservée aux salariés.
par la vente aux salariés d’actions préexistantes cédées par l’entreprise.
lors d’attribution d’actions de l’entreprise dans le cadre de la participation.
lors de distribution d’actions gratuites, existantes ou à émettre, aux salariés.
par l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions (stock-options).
en acquérant des actions à titre onéreux en souscrivant à une augmentation de capital classique ou en achetant des actions détenues par d’autres actionnaires, le cas échéant sur un marché coté.
L’actionnariat permet aux salariés de réaliser un placement pour leur épargne en participant en même temps aux profits financiers de l’entreprise.
Il permet aussi de participer davantage à la vie de l’entreprise, mieux comprendre sa stratégie et ses enjeux financiers et y être plus impliqué notamment en prenant part aux décisions prises concernant l’entreprise.
À noter que les salariés administrateurs des Sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) d’actionnariat salarié représentant les salariés actionnaires et les membres du conseil de surveillance des Fonds communs de placement d’entreprise (FCPE) bénéficient d’une formation économique, financière et juridique. Cette formation d’une durée minimale de trois jours est de droit. Le temps consacré à cette formation est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il est imputé sur la durée du congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale.
En outre, l’actionnariat permet aux entreprises de créer une cohésion et un lien social au sein de ses effectifs, de sensibiliser les salariés à leurs objectifs économiques et financiers et de renforcer la stabilité du capital dans le cas de sociétés cotées.
L’avantage qui correspond à la décote consentie sur le prix de souscription constitue un gain de nature salariale soumis à l’impôt sur le revenu (IR). Dans certaines situations, ce gain de nature salariale peut bénéficier d’un abattement d’assiette et du report de l’exigibilité de l’impôt correspondant à la date de cession de l’action.
Le gain constaté à l’occasion de la cession de l’action, égal à la différence entre le prix de cession et le prix de souscription, constitue un gain de nature patrimoniale éligible au prélèvement forfaitaire unique (PFU). Ce gain est alors imposé au taux de 12,8 % au titre de l’IR auquel s’ajoute le montant des prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %.
Les gains de cession de titres cédés dans le cadre de la gestion de FCPE ou acquis dans le cadre d’un plan d’épargne entreprise (PEE) peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur le revenu.
Enfin, depuis 2021 et jusqu’en 2023, les abondements employeurs versés en complément des versements volontaires de leurs salariés en actionnariat salarié sont exonérés de forfait social.
Urbanisme
Construction

L’article R.811-1-1 du code de la justice administrative, qui a pour objectif, dans les zones où la tension entre l’offre et la demande de logements est particulièrement forte, de réduire le délai de traitement des recours pouvant retarder la réalisation d’opérations de construction de logements, déroge au 1er alinéa de l’article R.811-1-1 et doit donc s’interpréter strictement.
Si ces dispositions sont susceptibles de s’appliquer aux permis de construire autorisant la réalisation de travaux sur une construction existante, c’est à la condition, d’une part, que les travaux ainsi autorisés aient pour objet la réalisation de logements et, d’autre part, que ces travaux aient un usage principal d’habitation, c’est-à-dire consacrent plus de la moitié de la surface de plancher autorisée à l’habitation. (CE. 2 juin 2023).

Département de l’Allier
Etudiants
Aide au numérique

Cette année, le Département de l’Allier lance une opération d’aide à l’équipement numérique des étudiants boursiers en partenariat avec le CROUS Clermont-Auvergne.
Ce dispositif permet aux étudiants fréquentant les établissements d’enseignement supérieur de profiter de l’opération “MerciPourlOrdi” après examen des dossiers et dans la limite du nombre d’ordinateurs disponibles.
Une dotation par étudiants bénéficiaire pour l’ensemble de ses études supérieures est prévue. Le matériel donné aux étudiants ne pourra être ni cédé ni vendu.
L’aide concerne :
Les étudiants doivent être en premier et deuxième cycles d’études supérieures (1er et 2ème cycle universitaire, BTS, école d’infirmière, IUT, etc.).
Pour les étudiants habitant l’Allier, boursiers sur critères sociaux du CROUS, avec priorité aux échelons d’aide les plus élevés.
Pour les étudiants du département de l’Allier et fréquentant des établissement en France ou à l’étranger, à condition qu’ils soient rattachés à un établissement situé sur le territoire français ( année de césure, programme Erasmus).
Les étudiants non originaire du département de l’Allier mais fréquentant un établissement post bac situé dans l’Allier et pour l’année universitaire/scolaire en cours.
L’aide consiste en un don d’un ordinateur portable reconditionné équipé d’une webcam, de logiciels et de sa housse de protection. Une adhésion symbolique de 1 euro, à la structure partenaire peut être demandée.
L’aide est à solliciter depuis le site internet du département.
Gannat
Zone du Malcourlet 3
Lotissement – Participation publique

Par arrêté du 11 juillet 2023, une procédure de participation du public par voie électronique est organisée dans le cadre de l’instruction du permis d’aménager sur le lotissement Zone d’Activités Malcourlet 3. Ce projet, soumis à évaluation environnementale à l’issue d’un examen au cas par cas, porte sur l’aménagement d’une parcelle de 7,6 hectares en un maximum de 20 lots destinés à l’implantation d’établissements artisanaux, sous maîtrise d’ouvrage de la Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne.
Il s’agit au préalable d’autoriser par permis d’aménager, l’équipement de ce terrain par la réalisation de travaux de terrassement, voirie, réseaux, aménagement paysager, gestion des terres non inertes.
La demande de permis d’aménager fait l’objet de la procédure de participation par voie électronique.
Le dossier de participation mis en ligne comprendra notamment, le dossier de demande de permis d’aménager et l’étude d’impact du projet, accompagnée de l’avis de la Mission Régionale d’Autorité environnementale (MRAe) en date du 06 février 2023.
La participation du public par voie électronique aura lieu du Lundi 04 septembre 2023 au Mercredi 04 octobre 2023. Durant cette période, les personnes intéressées pourront prendre connaissance de l’ensemble du dossier de participation, selon les modalités suivantes :
Par voie électronique sur la plateforme https://www.registre-dematerialise.fr/4681, où l’ensemble des documents composant le dossier de participation pourra être téléchargé.
Ces documents pourront être consultés sur support papier à la Mairie de Gannat, ainsi qu’à la Communauté de Communes Saint – Pourçain Sioule Limagne – Site de Gannat – 1, place Fresnaye.
Le public pourra formuler ses observations et propositions par voie électronique sur le registre électronique https://www.registre-dematerialise.fr/4681 . Il pourra également transmettre ses observations à l’adresse suivante : ppve-4681@registre-dematerialise.fr
Des renseignements complémentaires pourront être obtenus, auprès du maitre d’ouvrage, la Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne, Service développement économique – à l’adresse mail suivante : accueil@ccspsl.fr ou auprès de la Mairie de Gannat, Service Urbanisme.
Les observations ou propositions formulées ou réceptionnées après la clôture de la participation du public ne pourront pas être prises en considération.
À l’issue de cette participation, une synthèse des observations et des propositions du public sera rédigée par l’Autorité compétente qui statuera sur la demande de permis d’aménager, éventuellement modifiée pour tenir compte de cette participation et des avis émis. Cette synthèse ainsi que les motifs de la décision prise seront consultables sur les sites internet de la Mairie de Gannat et de la Communauté de communes pendant une période de 3 mois.
Vichy Communauté
Séheresse
Mesures de restriction renforcées

Suite aux conditions météorologiques actuelles, la Préfecture de l’Allier met un place un élargissement et un renforcement des mesures de restrictions des usages de l’eau sur les bassins versants de l’Allier et du Sichon.
Passage en alerte JAUNE sur 20 communes situées sur le bassin versant de l’Allier. Les communes concernées sont : Abrest, Bellerive-sur-Allier, Billy, Bost, Brugheas, Busset, Charmeil, Creuzier-le-Neuf, Creuzier-le-Vieux, Espinasse-Vozelle, Hauterive, Magnet, Mariol, Saint-Germain-des-Fossés, Saint-Rémy-en-Rollat, Saint-Yorre, Serbannes, Seuillet, Vendat, Vichy.
Passage en crise ROUGE sur 10 communes situées bassin versant du Sichon. Les communes concernées sont : Arronnes, Cusset, Ferrières-sur-Sichon, La Chapelle, La Guillermie, Lavoine, Le Mayet-de-Montagne, Le Vernet, Molles, Nizerolles
Monts de la Madeleine
Espaces naturels sensibles
12ème édition “Les rendez-vous de la Madeleine”

Le Syndicat Mixte des Monts de la Madeleine (SMMM) propose au public, les 9 et 10 septembre 2023, 2 événements à l’occasion de la 12ème édition de sa manifestation annuelle « les Rendez-Vous des Monts de la Madeleine ». Cetet année, le thème retenu est “les Espaces Naturels Sensibles” (ENS) qui rendent ce massif exceptionnel.
Cette moyenne montagne, accueille un environnement où se plaisent la flore et la faune.
Ainsi, au fil des années, parfois lointaines, soit plus de 150 ans pour les forêts anciennes, le massif offre un milieu idéal à l’installation d’espèces rares.
Ce paysage paisible correspond également à ce que beaucoup d’entre nous recherchent comme lieux de vie et de développement pour leur activité professionnelle…
L’événement s’installera à Saint Nicolas des Biefs, sur la ligne de crête du massif et permettra ainsi des sorties tant côté Loire que côté Allier.

Cusset
— Théâtre – Les Labdacides • Compagnie Pattafyx . Samedi 2 septembre, Cour du Musée de la Tour Prisonnière. Aux dernières heures de l’été, la cour du musée devient un espace scénique à part entière, laissant place à une retranscription de l’histoire de la famille d’Œdipe présentée à travers deux textes d’auteurs et d’époques différentes. Une expérience théâtrale sensible portée par les corps et les voix d’une dizaine de jeunes acteurs prometteurs provenant de la Compagnie Pattafyx (Vendat). Emotions garanties.
— Fête de la ruralité – Dimanche 10 septembre – Cours Lafayette. Organisée par la Ville de Cusset et l’association Made in Cusset Vert, la Fête de la Ruralité sera, cette année, entièrement dédiée à la valorisation des métiers agricoles.
— BOULE CUSSETOISE – La Boule cussetoise fête cette année son centième anniversaire. L’évènement sera l’occasion d’organiser un tournoi “gentlemen” avec élus et personnalités, samedi 2 septembre au boulodrome des Justices
De grands noms au sein de cette association, de nombreux titres et trophées aussi pendant toutes ces longues années.
Le centenaire sera également célébré le vendredi 27 octobre à la Maison des Sports pour une soirée ponctuée de nombreuses animations en présence de grands joueurs internationaux. Accès libre.
— PROPRETÉ – Un éboueur parisien a entrepris un long périple sur le parcours de la nationale 7, qui traverse le département de l’Allier. A raison d’une vingtaine de kilomètres par jour, il a décider de rallier Paris à Marseille par la N7 et de ramasser les détritus qu’il trouve sur son trajet. Son initiative lui a conféré une petite notoriété qu’il cultive sur les écrans et les réseaux sociaux. 
A Cusset, il s’est trouvé un écho, avec les “Trashbusters” qui, comme lui, font la traque aux déchets et détritus abandonnés n’importe où par des personnes qui n’ont pas le respect de l’autre et de la nature, au mépris de la plus élémentaire des civilités.
Les «Trashbusters» cussétois ont donc accompagné l’éboueur parisien quand il est arrivé à Lapalisse, et lui ont prêté main forte. Comme lui, ils se sont retroussé les manches et ont ramassé l’insensé, l’impensable : le déchet, le produit d’une violente désinvolture qui n’offre aux autres que ce qu’il a de plus dégradé, ses restes.
Cette action, reprise par les médias, vise à sensibiliser, une fois de plus, sur ce que produit notre société de consommation : non seulement des objets à foison mais aussi des attitudes veules consistant à se déverser sur la collectivité de ce dont on ne se sert pas ou de ce dont on ne veut plus.
Vichy
— Festival des jeux – La sixième édition du Festival des Jeux à Vichy arrive à grands pas. Amoureux de jeux de société, en famille, entre amis : allez à la rencontre des éditeurs et auteurs de nouveaux jeux et découvrez leur savoir-faire. Le tout agrémenté de tournois pendant tout le weekend. 22-24 septembre 2022 – nocturne samedi 23 au Palais des Congrès – entrée libre et gratuite
— Prix Albert Londres – A l’occasion des 90 ans de sa création, le Prix Albert Londres sera remis à Vichy, ville natale du célèbre journaliste.
Les 25, 26 et 27 novembre, seront proposés ateliers, causeries, dédicaces, visite guidée de la Maison Albert Londres et de l’exposition, projection d’un film documentaire, échanges avec les journalistes, rencontres avec les scolaires, remise des prix.
Hauterive
— Journées européennes du patrimoine – A l’occasion des JEP 2023, la ville organise une expo photos à la salle Farandole, les 15,16 et 17 septembre autour du thème “Histoire du sport de l’antiquité aux temps modernes”.
Le public est invité à venir découvrir cette exposition des photos des clubs emblématiques de la commune depuis leur création : Football (1949), Ping Pong (1988), Gym (1986), Pétanque (2019), boule lyonnaise. Au programme également un Quizz pour enfants et adultes. Entrée libre.
Saint Germain des Fossés
— Hymne à la femme en musique – Pour le dernier concert de la saison, l’association des Amis du Passé a préparé une pause musicale. Avec une douceur teintée de militantisme, le duo Florilène offre un véritable hymne aux femmes mélomanes des XIXème et XXème siècles, avec leur récital «Les Compositrices à l’honneur ».
Armées de leurs harpe et voix soprano, les deux âmes sœurs de la musique, Flora Francescut et Marjolaine Houlès, rendront hommage à ces compositrices mystérieuses aux destins touchants et étonnants, hors des codes féminins de la société de l’époque, et à celles dont le répertoire a été oublié. Des personnalités artistiques reconnues et ralliées à la cause, comme Hector Berlioz ou Victor Hugo, s’inviteront aussi au récital. Lectures de poèmes d’amour, lettres intimes, articles de presse, parfois passionnées, parfois secrètes, seront alors dévoilées en parallèle du répertoire d’une grande sensibilité de ces compositrices talentueuses.
Musique, lectures, théâtre, laissez-vous emporter par ces mélodies pleines de charme, de poésie et de délicatesse de ces compositrices aux destins singuliers en l’église du Prieuré de Saint-Germain-des-Fossés le dimanche 3 septembre.
Gannat
— Appel à bénévoles – Le Point Accueil Jeunes – structure d’accueil des ados de 11 à 17 ans – et les accueils périscolaires proposent de l’aide aux devoirs et à la méthodologie aux élèves du CP à la 6ème scolarisés sur Gannat.
Pour réaliser ces missions, les lundis, mardis, et jeudis, le PIJ recherche des bénévoles. Celles et ceux qui souhaitent s’investir, partager leurs savoirs et méthodes et donner un peu de leur temps, peuvent sans tarder prendre contact avec le PIJ.

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